Le générique de la série fait énormément réagir le public depuis le début de la diffusion. D’où vient-il ?
C’était très clair au niveau du générique, l’idée d’avoir une voix de femme et du rap, pour aller avec cette énergie et ce sentiment de révolte. C’était un premier phare dans la nuit. J’ai écouté beaucoup de rappeuses, et très vite, on s’est tournées vers Blu Samu. Je l’avais vue en concert, elle avait une énergie géniale et une voix tellement belle … Dans ses morceaux à elle, la vibe est différente que celle qu’on cherchait. Thomas Meys, notre superviseur musical, a proposé qu’on lui demande une création sur mesure, ce qu’elle a accepté à notre grande joie. Pour le flow, on lui a demandé de parler de ce qui la met en colère, et quand elle chante, de le faire avec ce sentiment de révolte, de colère.
Le manager de Blu Samu a proposé une collaboration avec Sam Tiba, qui s’est occupé de la composition de la musique du générique. On lui a fait une commande précise avec une maquette qui accompagnait l’image. On voulait une musique orchestrale avec une certains ampleur, des cuivres, des violons, pour un côté très épique. Loic Collignon, un des deux mixeurs de la série, a mixé cette musique, a participé à l'arrangement, etc. C’était un vrai travail de groupe.
On nous demande s’il existe une version longue, mais non, c’est bien uniquement le morceau du générique de 40 secondes, totalement créé pour la série.