"Le tribunal a ordonné une détention préventive de deux semaines", a annoncé Muhammad Amjad, porte-parole du parti de M. Musharraf, l'APML (All Pakistan Muslim League), contre deux jours seulement initialement.
"Nos avocats ont démenti les allégations selon lesquelles le général Musharraf a renvoyé des juges et les a maintenus en résidence surveillée avec leurs familles pendant six mois. Ceci est totalement faux", a ajouté le porte-parole.
La justice pakistanaise avait ordonné jeudi l'arrestation de l'ex-président pour le renvoi illégal de juges lorsqu'il était au pouvoir, une première pour un ancien chef des armées.
Cette mesure représente une humiliation pour le général Musharraf, au pouvoir entre son coup d'Etat en 1999 et sa démission en 2008, revenu récemment d'exil pour participer aux élections législatives du 11 mai au Pakistan.
L'ancien président avait échappé à l'arrestation en quittant immédiatement le tribunal sous la protection de ses gardes du corps, pour s'enfuir dans son 4x4 noir devant des policiers ahuris.
Mais Pervez Musharraf s'était finalement mis en règle vendredi en se présentant à nouveau devant la justice, qui a prononcé sa détention préventive de deux jours.
Belga