Diables Rouges

Origi, Januzaj, Mertens, Boyata : ces Diables rouges qui doivent cravacher pour intégrer les 26 de Martinez

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La Coupe du monde ouvrira ses portes le 20 novembre dans un mois exactement. Les Diables commenceront leur tournoi trois jours plus tard face au Canada. Le compte à rebours est lancé avec une autre date primordiale dans l’esprit des joueurs : le 10 novembre et l’annonce de la sélection de Roberto Martinez. D’ici là tous les éléments en balance ont tout intérêt à cravacher pour rentrer dans les plans du Catalan.

Qui pour accompagner Courtois et Mignolet ?

Thibaut Courtois, lauréat du prix Lev Yachine, et Simon Mignolet, au sommet de son art avec le Club Bruges, sont incontournables et indiscutables. Il reste donc une place à attribuer. Matz Sels (Strasbourg) et Koen Casteels (Wolfsburg), qui enchainent les titularisations en club ne peuvent pas faire beaucoup plus. Roberto Martinez a certainement une hiérarchie en tête pour son numéro 3. Une prestation remarquée ou un arrêt incroyable peuvent-ils changer la donne ?

Des places à prendre en défense

Depuis les retraites de Vincent Kompany et Thomas Vermaelen, la défense est en chantier. Roberto Martinez a déjà testé beaucoup de formules autour du duo Vertonghen-Alderweireld. Aucune ne s’est imposée dans la durée. Jason Denayer devait incarner la relève. Son transfert tardif à Dubaï l’a fragilisé. Arrivé début octobre dans le Golfe, il "prend des minutes" (194 en trois apparitions). Est-ce que cela sera suffisant pour convaincre le sélectionneur.

Dedryck Boyata était des deux derniers grands tournois. Il rêve de la passe de trois, mais son séjour à Bruges ne se passe pas comme il l’espérait. Venu chercher du temps de jeu, il est régulièrement remplaçant. Dans le même temps, son équipier Brandon Mechele aligne les solides prestations en championnat et en Ligue des Champions.

Wout Faes, Arthur Theate, le seul gaucher, ou Zeno Debast n’attendent que le coup de fil de sélectionneur pour faire leurs valises. Martinez osera-t-il miser sur la jeunesse pour le Mondial ?

Un entre-jeu déjà bien embouteillé

Avec des cadres comme Youri Tielemans, Axel Witsel, Kevin De Bruyne, avec un Amadou Onana satisfaction du dernier rassemblement et un Hans Vanaken désormais bien installé, l’axe est déjà bien dense. Sur les flancs Timothy Castagne, Thomas Meunier et Yannick Carrasco sont partants quasi certains. Même si le joueur de Dortmund vient d'être victime d'une fracture de la pommette. Bref, le milieu de terrain à des allures de ring de Bruxelles aux heures de pointe. Les tickets risquent d’être chers.

Thorgan Hazard, trois maigres titularisations à Dortmund, Dennis Praet, solution de remplacement à Leicester, ou Leander Dendoncker, 48 minutes (!) depuis le mois d’août et zéro minute en septembre avec les Diables, devront mettre à profit chaque opportunité pour se montrer avec leur club. Même si dans le cas du dernier cité, sa capacité à jouer en défense est un atout non négligeable. Nacer Chadli y croit encore, son profil couteau suisse peut servir.

Le spleen turc de Dries Mertens, pas mal de candidats devant

Romelu Lukaku, s’il est rétabli, et Michy Batshuayi, à nouveau performant avec le Fener, seront au Qatar. On n’imagine pas non plus Roberto Martinez se passer d’Eden Hazard ou d’un Leandro Trossard en pleine confiance. Derrière tout est ouvert. Dodi Lukebakio (6 buts) retrouve des couleurs avec le Hertha. Il a activé le mode "mission Qatar". Loïs Openda marque par contre un peu le pas ces dernières semaines après un début de saison intéressant (4 buts). Les néo-Milanais Charles De Ketelaere et Divock Origi postulent également.

Jérémy Doku, toujours freiné par les blessures, et Adnan Januzaj, dont le transfert à Séville n’est pas une franche réussite (49 minutes), partent encore de plus loin. Christian Benteke n'a plus joué depuis le 9 octobre et n'aura plus l'occasion de s'illustrer.

Mais le cas le plus inquiétant est sans doute celui de Dries Mertens. Sorti de son cocon napolitain, Ciro peine à trouver ses marques au Gala : 487 minutes et toujours pas le moindre but. Son expérience et son vécu au sein du groupe parlent pour lui.

Roberto Martinez avant la Coupe du Monde au Qatar : Des Diables "plus forts qu’en 2018"

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