Un mois après le séisme qui a frappé la Syrie et la Turquie, ce lundi 6 mars concentre de nouveaux appels à la solidarité vers le consortium 12-12.
Médecins sans Frontières ne fait pas partie du Consortium 12-12, pour des questions d’indépendance, mais participe à l’appel à la générosité. MSF est sur place depuis les premières heures du séisme. L’association est notamment présente en Syrie; et elle l’était avant le séisme, via la prise en charge des réfugiés. C’est l’enfer qui se poursuit là-bas, puisque depuis 12 ans, le pays vit une guerre civile avec des millions de réfugiés. Et une aide humanitaire, encore plus essentielle après le séisme, qui peine à arriver vers les populations.
"La réponse humanitaire est excessivement compliquée, confirme Emmanuel Massart, responsable des opérations MSF en Syrie. La guerre a été dévastatrice dans la région. Les besoins humanitaires étaient déjà importants avant le séisme et on n’arrivait pas à couvrir ces besoins. Dans le nord-est de la Syrie, dans la poche d’Idlib, il y a environ 4 millions de personnes dont 2,5 sont des déplacés, qui vivent dans des camps de réfugiés. C’était déjà très important. Alors aujourd’hui… On n’a pas d’estimation du nombre de réfugiés supplémentaires mais les dommages ont été importants donc il y a bien plus de gens que cela qui ont besoin d’aide. Ça va encore être plus compliqué."