Autre particularité du métier de journaliste et présentatrice : la médiatisation, qui peut parfois impacter la vie de famille.
Un impact qui, précise Ophélie Fontana, reste moindre, dans la mesure où il n’y a pas de presse people en Belgique. "Il n’y a donc pas d’intrusion dans la sphère privée" estime-t-elle. "Mais quand on est à l’extérieur et qu’on fait un métier public, qu’on soit journaliste, chanteur ou autre, il y a une forme de reconnaissance. Quand les gens viennent vers nous, c’est avant tout pour échanger par rapport à notre métier, et ça, ça fait partie des règles du jeu. Règles que j’ai toujours acceptées car je les connaissais dès le départ".
Sa fille, également, a dû apprendre à composer avec la notoriété de sa mère : "Moi c’est le métier que j’ai choisi, donc j’ai accepté de vivre avec ça, mais pour les enfants, c’est vrai qu’ils le subissent en conséquence. Ma fille, je ne l’ai jamais vraiment cachée car elle fait partie de ma vie. Je ne l’ai jamais non plus surexposée, mais c’est clair qu’elle a dû aussi apprendre à vivre avec ça".
Comme le souligne Ophélie Fontana, son métier de présentatrice peut effectivement "attirer l’attention" et "attiser la curiosité", néanmoins elle confie que sa fille le prend avec philosophie. "Elle est bien consciente que sa maman fait un métier public, mais un métier comme un autre. Elle sait ce que je fais car je lui ai toujours expliqué, et elle apprécie ce que je fais, mais pour elle c’est normal" développe-t-elle ensuite.
D’ailleurs, la fille d’Ophélie Fontana a à plusieurs reprises eu l’occasion de découvrir l’envers du décor du métier de sa maman, que ce soit en participant à des émissions ou en s’impliquant dans des activités de l’opération Viva For Life. "Je me souviens, il y a des années, on avait fait une émission pour les fêtes de fin d’année qui s’appelait "Noël inattendu". On était dans un chalet dans les Ardennes et elle est venue me dédicacer un poème", raconte pour finir la présentatrice.