Opération Blackstone : la ministre de la Défense revient sur les coulisses de la libération d’Olivier Vandecasteele

Invitée de Matin Première ce mercredi, la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder revient sur cet événement. "On savait que l’on devait se tenir en stand-by pour gérer la coordination et la planification opérationnelle du rapatriement. La Défense a été le maillon d’une chaîne. Nous savions que nous devions nous tenir prêts."

"On a mis à disposition un avion A400M mais également, les pilotes, l’équipage. Aussi, du personnel d’appui médical et d’assistance psychologique."

Des psychologues qui continuent leur mission, aujourd’hui encore. "Nous avons une équipe de psychologues qui étaient dans l’avion et qui, aujourd’hui, ont des contacts quotidiens avec Olivier Vandecsteele. Je pense que c’est extrêmement utile."

Sur le tarmac de l’aéroport de Melsbroek, il n’y avait aucun politique visible au moment de la descente de l’ex-otage de cet avion. Les retrouvailles se font avec la famille. Un choix concerté.

"Vous avez vu le courage de cette famille, des amis et aussi la mobilisation de la plupart de la population belge. Ce moment, c’était un moment pour eux, de retrouvailles. C’était tout à fait logique que nous restions en retrait."

Par la suite, Olivier Vandecsteele a voulu parler aux différents membres du gouvernement. "Un moment émouvant pour nous aussi", réagit la ministre fédérale de la Défense. "En tant que Tournaisienne, j’ai aussi vécu cette mobilisation de près. Olivier Vandecasteele nous a parlé de ce qu’il a vécu là-bas. Notre rencontre n’a pas duré très longtemps car nous sommes respectueux de le laisser avec sa famille."

L’occasion de donner les informations sur les coulisses de la libération. "Et il continuera à les avoir", conclut la ministre.