Belgique

Olivier Vandecasteele : 5 villes se mobilisent en soutien à Olivier Vandecasteele, détenu en Iran depuis un an

La photo d'illustration montre une action de soutien à Olivier Vandecasteele, organisée par le Comité de soutien à Olivier Vandecasteele et Amnesty International, le dimanche 22 janvier 2023.

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Par Belga édité par Renaud Verstraete

Des rassemblements de soutien à Olivier Vandecasteele, ce travailleur humanitaire belge emprisonné sans raison depuis un an par le régime iranien, auront lieu, simultanément, dimanche en début de soirée, dans cinq villes: à savoir Tournai d'où il est originaire, Namur, Bruxelles, Gand et Louvain, annonce lundi le Comité de soutien pour la libération du quadragénaire. Entre-temps, la pétition d'Amnesty International pour exiger sa remise en liberté a franchi le cap des 134.000 signatures.

"365 jours de trop", peut-on lire sur l'affiche des différents événements, organisés en collaboration avec l'organisation non gouvernementale de défense des droits humains Amnesty. Si l'initiative est commune, les rassemblements se dérouleront en plusieurs endroits du pays. Des veillées musicales et lumineuses sont ainsi prévues, ce 26 février à 18h00, au Delta à Namur, au collège Notre-Dame à Tournai et à 18h30 au Mont des Arts à Bruxelles, sur la place Monseigneur Ladeuze à Louvain et sur la place Emile Braun à Gand.

Un membre de la famille d'Olivier sera présent sur chaque site. "Plus de mille personnes sont attendues à Namur et à Tournai", indique Joris Brabant, le beau-frère d'Olivier Vandecasteele.

La photo d'illustration montre la banderole d'Olivier Vandecasteele qui a été accrochée à l'hôtel de ville d'Anderlecht, mercredi 08 février 2023.
La photo d'illustration montre la banderole d'Olivier Vandecasteele qui a été accrochée à l'hôtel de ville d'Anderlecht, mercredi 08 février 2023. © Belga

Condamné à 40 ans de prison

Le travailleur humanitaire originaire de Tournai a été interpellé le 24 février dernier en Iran et condamné par la justice iranienne à 40 ans de prison et 74 coups de fouet pour des faits allégués d'espionnage. Très vite, il est devenu un pion dans la politique de "diplomatie des otages" menée par l'Iran. La République islamique utilise en effet la détention d'étrangers comme monnaie d'échange diplomatique et fait, dans ce cas-ci, pression sur la Belgique pour qu'elle libère Assadollah Assadi, un agent iranien condamné en 2021 à 20 ans de prison dans une affaire de terrorisme. À ce sujet, la Cour constitutionnelle doit se prononcer le 8 mars sur le traité de transfèrement, qui permettrait d'échanger Olivier Vandecasteele contre Assadolah Assadi. Au fil des mois, l'état de santé du travailleur humanitaire, âgé de 42 ans, s'est dégradé. "Il pèse moins de 50 kg pour 1m82. Il est toujours détenu en isolement complet sans lumière du jour", rappelle son beau-frère Joris Brabant, dont le dernier contact téléphonique avec Olivier Vandecasteele remonte à fin décembre. Une pétition lancée par Amnesty International réclamant sa libération a entre-temps recueilli plus de 134.000 paraphes côté francophone et plus de 65.000 signatures côté néerlandophone.

Olivier Vandecasteele : débat à la Cour constitutionnelle (sujet JT du 15/02/2023)

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