Novak Djokovic entame sa saison 2022 à Dubaï lundi avec l’espoir de conserver son fauteuil menacé de N.1 mondial, un mois après son expulsion d’Australie où il n’avait pu défendre ses chances lors du premier Grand Chelem de l’année, n’étant pas vacciné contre le Covid-19.
Le Serbe de 34 ans disputera contre le jeune Italien Lorenzo Musetti son premier match depuis décembre car sa participation à Melbourne avait été annulée au terme d’un long bras de fer avec les autorités locales.
Pour justifier de son arrivée en Australie sans avoir été vacciné, Djokovic avait demandé, au motif d’avoir contracté le covid quelques semaines plus tôt, une exemption qui ne lui avait finalement jamais été accordée.
Les mésaventures du N.1 mondial en Australie ont défrayé la chronique internationale. Après son départ forcé, c’est son rival Rafael Nadal qui est allé au bout, portant à 21 le record de trophée majeurs chez les hommes, soit un de mieux que le Serbe et le Suisse Roger Federer.
Déchu de son titre en Australie, qu’il avait remporté pour la neuvième fois en 2021, Djokovic risque désormais de perdre le fauteuil de roi de l’ATP le 28 février. Son dauphin, le Russe Daniil Medvedev, peut le lui subtiliser s’il remporte le tournoi d’Acapulco, au Mexique, qui se déroule simultanément au rendez-vous de Dubaï et où est également engagé Nadal. Et ce, quelle que soit l’issue aux Emirats arabes unis.
"Il mérite d’être numéro 1", a déclaré Djokovic à propos du Russe, finaliste de l’Open d’Australie. "Si cela arrive cette semaine, je serai le premier à le féliciter", a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse dimanche.
Le champion serbe, qui se retrouve dans la partie la plus relevée du tableau, a aussi fait part de son "enthousiasme" à l’idée de renouer avec le circuit aux Emirats où le vaccin n’est pas obligatoire.
Plus tôt la semaine dernière, "Djoko" était sorti de son silence, pour la BBC puis la télévision serbe, expliquant ne pas être "anti-vax", mais souhaitant continuer à "contrôler ce qu’on injecte" dans son corps.