La facilité, c’était un de ses arguments de choix : "Au départ, j’y allais en vélo, mais c’était épuisant car il y avait pas mal de côtes pour arriver jusqu’à chez moi et qu’il y a beaucoup de vélos volés à Namur. Donc, j’étais moyennement rassuré. Donc après, j’ai pris la voiture. L’inconvénient, c’était de la garer loin de la gare avec des personnes qui, de temps en temps, faisaient des petits accrocs sur la voiture. Donc j’ai cherché une alternative avec une assistance électrique et qui n’encombre pas beaucoup".
Autre avantage : le fait d’avoir les mains libres. Ce qui lui permet d’aller faire les courses et de ramener les sacs en les tenant en main jusqu’à la maison. C’est aussi très facile à caser dans le coffre de la voiture quand il part en vacances.
Reste que ce n’est pas aussi facile à manipuler qu’un vélo : "Il faut anticiper en permanence, à la fois, les défauts de la route, mais aussi les automobilistes. Moi, il me faut environ 4 mètres quand je suis lancé à 25 km/h pour m’arrêter", précise Christophe. Autant dire qu’il faut rester vigilant et anticiper.
Malgré tout, ce Namurois estime que le monoroue est accessible à tous si "on prend la peine d’apprendre". "Le plus compliqué avec la machine, c’est de démarrer. Moi, il m’a fallu environ une demi-heure pour vraiment pouvoir commencer à lâcher le mur sur lequel je me tenais, et avancer tout seul. Une fois que l’on a compris comment trouver l’équilibre, c’est quelque chose d’assez facile". Christophe parle même de "sensation de ski".
Sachez que l’autonomie d’une monoroue varie entre 40 et 70 km et que sa vitesse est bridée à 25 km/h.
Quant au budget, comptez entre 700 et 1500 euros.