Le contrat de rivière de l’Amblève et de la Rour a 20 ans et il vient de faire l’objet d’un renouvellement pour les années 2023-2025. Le contrat de rivière réunit tous les partenaires qui ont une influence sur le cours d’eau. On y retrouve aussi bien les communes que les sociétés de pêches, la province, la Région wallonne, des associations et autres. Au total, ils sont 109 à s’impliquer dans des actions en faveur de la rivière. Pour les trois années du nouveau contrat, il y a 1554 actions prévues. Des actions plutôt suivies d’effet à en croire le bulletin que le contrat de rivière vient de recevoir pour le programme qui vient de se terminer.
" On fait des programmes d’action sur trois ans, donc on fait un inventaire de terrain de l’ensemble des cours d’eau. On relève les points qui relèvent d’un problème et ce point fait l’objet d’une discussion entre les différents membres pour voir qui a les moyens, qui a la possibilité, qui a l’autorité pour agir sur ce point-là. C’est ça l’engagement donc c’est chacun prend sa part pour la résolution de ce qu’on appelle nos points noirs. Pour le résultat de ses actions, alors qu’on a un programme qui est toujours très très ambitieux, on vient de recevoir notre bulletin de la part de la Région Wallonne et sur le précédent programme, les trois dernières années, on est à environ 85% des actions réalisées ", se réjouit Christine Heinesch, coordinatrice du contrat de rivière.
Et parmi ces actions, il y en a beaucoup cette fois-ci qui concerne la prévention des inondations : " Notamment au niveau des communes, il y a beaucoup plus d’action. Cette fois-ci on va pouvoir, par exemple, faire des zones de rétention d’eau ou des reméandrations pour limiter par exemple la vitesse du courant. Il faudra aussi réparer des berges et des infrastructures. Les communes veillent aussi beaucoup à ce que les ruisseaux canalisés soient bien dégagés ", ajoute-t-elle.
Certaines mesures se retrouvent aussi dans le programme de presque toutes les communes des bassins concernés. Il s’agit par exemple de prévoir, dans le cadre des permis de bâtir, des revêtements perméables et des citernes d’eau de pluie. "Toutes ces actions sont inscrites pour notamment éviter l’imperméabilisation des sols, voire amener des désimperméabilisations. Chaque fois qu’il y a des transformations dans les bâtiments, et principalement les bâtiments communaux, il y a comme mesure la mise en place d’un système économiseur d’eau avec citerne. Et dans les citernes, maintenant on demande un ajustage aux deux-tiers, c’est-à-dire qu’il fait fonction de bassin d’orage, confirme encore la coordinatrice.