Les supermarchés sont souvent liés par contrat avec leurs fournisseurs des mois avant les récoltes. Or la situation actuelle avec la fermeture de l’HoReCa et la diminution de la demande fait en sorte que nos producteurs restent avec leur stock sur les bras.
Ajoutons encore à cela la concurrence des productions étrangères, que ce soit pour les pommes de terre mais aussi pour les carottes, qui envahissent nos marchés à prix cassés et voilà ce qui met nos producteurs dans l’embarras.
Une sorte d'appel aux secours. C’est en tout cas le discours de Pierre et de tant d’autres car comme il me le racontait, il a effectué de sérieux investissements (frigo de stockage, la chaîne d'emballage) pour vendre au grossiste ou au consommateur final et de proposer des pommes de terre nickel à ses clients. Dans un gigantesque frigo il peut stocker ses pommes de terre à température constante afin d’éviter la germination. Dans ce frigo, c’est une huile d’agrume pulvérisée sous forme de gaz qui va retarder cette germination mais ce mode de conservation est forcément plus cher que les traitements antigerminatifs conventionnels.