Sur leur uniforme bleu, on distingue leur emblème : le loup. À ce jour, quelques 1300 policiers composent la DAB, une jeune unité de la police fédérale née à la suite des attentats de Bruxelles.
Depuis 2018, elle réalise des missions de sécurisation. Des missions qui, pour certaines, avaient été prises en charge par l’armée dans l’urgence en 2016. Désormais, la DAB veille sur les sites sensibles mais aussi, et surtout, sur les cours et tribunaux.
Des patrouilles devant les institutions belges et européennes, ambassades, sites nucléaires
Entre quinze et vingt sites sensibles sont sous la protection de la DAB : l’aéroport de Bruxelles, les sites nucléaires, l’ambassade des États-Unis, d’Israël, de France, le Palais royal, l’OTAN notamment.
Il s’agit d’un travail de patrouilles en extérieur. L’unité collabore avec les polices locales et les services de sécurité ou de gardiennage actifs à l’intérieur de ces institutions.
"Nos hommes sont formés pour neutraliser un assaillant", explique Dimitri Goncalves, inspecteur principal pour l’unité des points critiques. Des patrouilles lourdement armées sillonnent l’esplanade devant le Parlement européen.
Depuis leur entrée en fonction de la DAB dans le quartier européen, aucun incident majeur n’est à déplorer : "Parfois, il y a des incidents qui se passent. Ça peut être des personnes qui se blessent ou d’autres qui se bagarrent, des incidents qui ne sont pas notre mission première. Vu que nous sommes sur place, nous intervenons beaucoup plus rapidement et on peut faire le relais vers les zones de police compétentes", précise-t-il.