C'est une fausse information qui circule depuis quelques heures sur les sites consacrés à la culture vidéoludique, notamment sur le très populaire site jeuxvideo.com : la Commission des jeux de hasard belge aurait établi que l'utilisation des coffrets payants offrant un contenu aléatoire (les lootboxes en langage gamer) est bien un jeu de hasard.
Nous avons contacté Etienne Marique, le président de la Commission des jeux de hasard à la Chambre, qui dément totalement cette affirmation : aucune conclusion n'a été remise sur l'enquête en cours dans Battlefront II et Overwatch. Pour l'instant, seule une note informative sur la problématique de l'argent dans les jeux en ligne a été élaborée, aucune décision définitive n'a donc encore été prise.
Colère des joueurs
Peu avant sa sortie officielle, Star Wars Battlefront II a du essuyer la colère des joueurs, furieux de voir l'évolution de leurs personnages liée à un nombre bien trop important d'heures de jeu (4528 heures pour tout débloquer), ou à l'achat de coffres aléatoires. Un modèle économique déjà bien présent dans l'industrie, mais ici poussé à son paroxysme. Cette méthode a fait réagir la Commission des jeux de hasard belge, qui a lancé une enquête sur la question vers la mi-novembre, afin d'évaluer si les lootboxes du nouveau jeu Star Wars devaient être classifiées comme jeu de hasard.
Le bad buzz prenant une ampleur assez phénoménale, l'éditeur du jeu, Electronic Arts, a dans un premier temps rétropédalé et diminué le nombre d'heures de jeu pour le déblocage d'avantages et d'évolutions. Puis, lors de la sortie du jeu, EA a annoncé la suppression temporaire des lootboxes, en attendant de trouver un "système plus équilibré". Une décision qui n'aura pas sauvé les ventes du jeu à son lancement, 50% inférieures à celle de Battlefront I, sorti il y a un an.