Belgique

Noël en famille : comment gérer les sujets qui fâchent ?

© Getty

Chacun aborde Noël dans un certain état d’esprit. Plaisir des retrouvailles pour les uns, obligation familiale pour d’autres, ou encore appréhension des relations parfois très tendues entre les uns et les autres, voici quelques petites astuces pour éviter la prise de tête et la venue aux mains.

Un menu aux petits oignons

En amont, il y a le menu à élaborer. Savoir si l’un ou l’autre convive est végétarien, ou même végan, évitera de se retrouver à manger du chapon farci pendant des jours. Lors de la dégustation des plats, inutile de se moquer des membres de la famille qui préfèrent le tofu fumé ou les lentilles germées. De même que les végétariens éviteront d’agresser l’amateur de côte à l’os argentine bien saignante.

A partir du menu, l’écologie s’imposera sûrement dans la conversation, avec le réchauffement climatique, l’emprunte carbone de ce que vous servez à table. Il y a de quoi s’offrir de belles empoignades, voire carrément un clash entre les générations. Gardons un regard empathique, surtout le soir et le jour de Noël !

Le retour des virus

Si l’année dernière, le Covid-19 était le sujet de conversation quasi unique de toutes les rencontres, il se fait plus discret en ce Noël 2022. Mais il y aura peut-être des absents de dernière minute autour de la table décorée à cause d’une grippe, d’une gastro-entérite ou d’une bronchite mal intentionnée.

Le thème de la vaccination en tout genre refera alors peut-être surface. "Et toi, tu t’es fait vacciner contre la grippe cette année ?" sera sûrement l’entrée en matière. Le cousin antivax ayant définitivement rompu les liens l’année dernière après avoir claqué la porte juste après la bisque de homard, le sujet devrait en principe être moins houleux. Chacun ira de son bon conseil, en toute bienveillance, et en toute connaissance de cause.

Pas de politique à table

La politique reste un grand classique des discussions et forcément des opinions antagonistes, mais cette année, la déliquescence de la Vivaldi ne devrait pas donner le "la" des conversations. Par contre, évitez peut-être d’asseoir côte à côte des beaux-enfants dont l’une est fan de Georges-Louis Bouchez et l’autre un militant PTB. Le résultat devrait donner un goût aigre à la bûche moka.

La guerre en Ukraine restera aux frontières, sauf si vous avez invité à votre table une famille de réfugiés ukrainiens ou si vous avez la malchance d’avoir un parent idolâtre de Vladimir Poutine et de ses méthodes testostéronées. Vous pourrez toujours détourner la conversation vers les réfugiés qui vivent à la rue, ont froid et faim. Après tout, il faut bien évoquer l'esprit de Noël. 

Les nouvelles polémiques

Enfin, il reste les classiques "Et alors, toujours célibataire?" ou "Alors, quand est-ce que vous nous faites un bébé?, toujours à éviter mais qui sont presqu'obsolètes.  Même le coming-out de tante Amélie ne fait plus tellement d'effet. Ces questions vont sembleront totalement dépassées si l'un de vos petits enfants vous déclare tout à trac qu'il est trans ou non binaire. 

Enfin, pour éviter les disputes et les ruptures irréparables, n'invitez pas les personnes toxiques, parlez des bons moments de l'année écoulée, appréciez les qualités des membres de votre famille, qu'elle soit de sang, rapportée ou affective. Et surtout, si vous discutez sérieusement, n'oubliez pas d'en rire!

Comment éviter les conflits lors des repas de réveillon?

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