Le Standard a partagé face à Zulte Waregem 2-2 lors de la 30e journée de Pro League. Si Noé Dussenne est revenu sur la rencontre, le capitaine du Standard a aussi parlé de la fin de son contrat.
Noé Dussenne est en fin de contrat avec le Standard et il ne sera pas prolongé. Il lui reste donc quatre matches de phase classique avant de disputer les PO1 ou les PO2. Et le joueur accepte mal cette situation.
"J’ai fait le deuil oui et non", explique-t-il au micro d’Erik Libois. "C’est difficile d’accepter la situation en ce moment, car je n’ai pas eu vraiment d’explication en janvier et je n’en ai plus eu depuis lors. Je suis capitaine, je joue et je fais mon max. Ici pour l’instant, je suis à fond pour le Standard, mais je dois me montrer, car je dois avoir autre chose dans trois mois. En plus, c’est peut-être la meilleure saison de ma carrière. Quand on voit Sergio Ramos qui a 36 ans et qui preste ou d’autres défenseurs qui sont plus âgés que moi. Je pense que je suis en pleine bourre."
À 30 ans, on lui a donc fait comprendre qu’il n’incarnait pas le futur rouche. "J’ai eu une saison blanche à cause des ligaments croisés, mais tout le monde pense que ce n’est pas normal vu ma situation. Après, le club fait confiance aux jeunes, d’autant qu’il y en a des supers qui arrivent. Ça va être eux le relais. Le Standard m’a dit que c’était difficile de me revendre par rapport à un jeune. Pourtant, je ne suis pas celui qui coûte le plus cher, loin de là. Après si on expose un jeune, on peut le revendre et moi pas."
Je ne pense pas que j’irai dans un autre club en Belgique que le Standard
Il reste donc que quelques rencontres à Noé pour profiter notamment du public de Sclessin. Pour le futur, ce ne sera probablement plus en Belgique : "Je ne pense pas que j’irai dans un autre club en Belgique que le Standard. Quand je suis sur le terrain, ce n’est que du bonheur, les supporters poussent derrière nous. C’est donc plus qu’amer. Mon objectif, c’est de tout donné et on verra ce que ça va donner. Dans le foot, on oublie vite, mais c’est comme ça.'