Nodoka Kamata, japonaise installée au Sénégal depuis 2018, est littéralement fascinée par ces deux disciplines. Elle explique aux Grenades qu’elle a pratiqué la danse classique de ses 6 à ses 14 ans à la Yoko Morishita Ballet School à Tokyo.
Après avoir fait une pause de 4 ans, elle a commencé à s’intéresser à la Street Dance. En 2005, elle part deux semaines à New York et découvre les danses issues du continent africain, notamment le Sabar. De retour au Japon, Nodoka créé un groupe, Tangana Jer, et se met à développer activement cette discipline.
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Elle effectue un premier séjour au Sénégal et rencontre Pape Moussa avec qui elle perfectionne sa pratique.
Ce dernier est issu d’une famille d’artistes dont le père, Bouly Sonko, ancien dirigeant du ballet national du Sénégal, est une sommité en la matière. En digne héritier, Pape Moussa est lui-même chorégraphe et danseur. Il est connu, entre autres, pour son travail avec Youssou N’dour et il donne régulièrement un atelier international Nadakaru, ouvert à toustes au Sénégal mais également à l’étranger. Il a créé avec son père, aujourd’hui à la retraite, la compagnie de ballet Waato Siita.
Nodoka Kamata intègre la compagnie et après son 4ème séjour au Sénégal en 2013, elle décide de s’y installer. Dans la même année, elle gagne le prix de la Meilleure danseuse lors de la plus grande compétition de danse au Sénégal : "Oscar des Vacances 2013".