D-Day sur Meuse, le Standard peut déjà parachever sa saison ce soir en finale de Coupe face à Genk. Le précédent de 2018 est dans tous les esprits : un succès principautaire sur un but de Renaud Emond… et par un froid de canard inversement proportionnel à la chaleur dans les cœurs rouches.
" Ça va être un match indécis qui se jouera, comme tous les grands matches, sur les petits détails, le repositionnement tactique ou les fautes commises en abord de rectangle par exemple " explique Nicolas Raskin, qui n’a pas oublié que les deux duels de phase classique se sont soldés par autant de partages (0-0 à Sclessin, 2-2 à Genk). " Je la sens bien, cette finale… D’ailleurs tous les matches, je les sens bien ! (clin d’œil) Mais une finale est encore plus spéciale : un match pareil, personne n’a envie de passer à côté ! "
Le Standard a terminé la phase classique en boulet de canon : un 13 sur 15 qui a débouché sur une qualification pour les Europe Play-Offs, les ex-Play-Offs 2.
" Cette finale tombe au meilleur moment. On avait démarré par un 12 sur 12 après l’arrivée de Mbaye Leye, puis on a connu un creux : il fallait digérer les efforts fournis et les nouvelles consignes. Aujourd’hui, tout est en place. Et je suis confiant ! "
Ceci alors que les observateurs disent Genk sur le déclin, notamment sur le plan physique.
" Genk reste une équipe très forte, surtout au niveau offensif, avec son trio Bongonda-Ito-Onuachu. Avec son gabarit, ce dernier est très difficile à marquer : il faut le serrer de près et ne pas avoir peur du combat physique. Mais nos défenseurs ont du répondant, surtout individuellement. Dommage que ‘Boka’ (NDLA : Merveille Bokadi, qui s’est blessé lors du dernier match face au Beerschot) ne sera pas là : c’était devenu un de nos pions de base. "