Ces agents étaient redoutés, quand Michael Bloomberg était maire (2002-2013), pour leurs fouilles controversées de jeunes Noirs et Hispaniques soupçonnés de porter des armes.
Soutenant cette mesure "anti-armes à feu" et tout juste nommée par M. Adams, la cheffe du NYPD, Keechant Sewell, a promis de ne "jamais abandonner la ville" et de "toujours l’emporter" sur la criminalité.
Série d'actes violents
Outre les attaques contre des policiers, New York est confrontée à une série d’actes violents qui créent un vif émoi en ce début d’année. Le 14 janvier, à Harlem, une Portoricaine de 19 ans a été abattue par un braqueur dans le fast-food où elle travaillait. Le lendemain, une femme d’origine asiatique de 40 ans était tuée par un sans-abri atteint de troubles psychiatriques qui l’a poussée sur une voie de métro au moment de l’entrée d’un train à la station Times Square.
Et ce mardi, un homme a été blessé par arme à feu aux urgences d’un hôpital du Bronx. D’après la police, deux suspects ont pris la fuite et la victime n’est pas en danger de mort.
La violence par arme à feu à New York – sans commune mesure avec ce qu’elle était il y a 30 ans – a légèrement progressé en 2021 (+4,3% par rapport à 2020, elle-même en hausse sur 2019) notamment en raison de la pandémie de Covid-19.
Signe que la ligne de fermeté d'Eric Adams engrange des soutiens politiques, le président Joe Biden est attendu le 3 février à New York pour parler de sa stratégie "pour lutter contre la violence par arme à feu" dans tout le pays, selon la Maison Blanche.
Dans une autre grande ville américaine, Houston, trois policiers ont été blessés par balle lors d’une intervention jeudi.