La réforme européenne de l’asile a passé une étape clé cette semaine, avec un premier vote au Parlement européen sur plusieurs textes majeurs, notamment sur la solidarité entre États membres dans l’accueil des migrants. L’Union européenne est confrontée à une hausse des demandes d’asile et elle cherche à mieux répartir les exilés sur tout son territoire et, partant, aider les pays situés aux frontières européennes dans l’accueil de ces personnes.
Le dossier est brûlant et clivant au sein des 27 alors que, parallèlement, des hommes, des femmes, des enfants meurent régulièrement en tentant de traverser la Méditerranée. Selon l’Organisation internationale pour la Migration, 26.261 personnes ont été portées disparues en mer Méditerranée depuis 2014 (données de l’OIM ici).
"Moi je prône le boycott absolu de la Méditerranée en matière de tourisme. Ne vous baignez plus dans cette mer. On en a fait un tombeau. On en fait un cimetière. Si vous voulez fréquenter la Méditerranée, prenez les bateaux et sauvez les gens qui se noient", s’insurge l’écrivain Daniel Pennac.
À 78 ans, il n’a rien perdu de son enthousiasme, de son impertinence et de son humanité. L’auteur français vient de réunir une dernière fois la tribu Malaussène dans un roman au titre révélateur Terminus Malaussène paru chez Gallimard. Il est l’invité de Pascal Claude dans l’émission "Dans quel monde on vit".