Depuis plusieurs mois, un test est en cours, notamment au CHU UCL Namur où le personnel a pu se former à ces nouvelles procédures.
Frédéric Feye (le coordinateur des services d’urgences au CHU UCL Namur) explique comment " BITS " va fonctionner concrètement.
"Un bracelet va être accroché au poignet de la victime avec un QR code et plusieurs petits autocollants ce qui va permettre de coller ce QR code sur le registre du secrétariat du poste médical avancé, sur le site même de l’évènement. Ensuite, la même chose sera effectuée au niveau de l’hôpital. Ce QR code, avec une application sur une tablette ou sur un smartphone, va pouvoir être scanné pour avoir accès à un dossier unique relié à ce QR code. Au fur et à mesure de l’évolution, si on a plus de renseignements, on sera de plus en plus précis quant à l’identification de cette personne. C’est important pour la victime ainsi que pour les autorités pour qu’elles puissent obtenir une liste des personnes qui ont été impactées. Et c’est important aussi pour une éventuelle enquête judiciaire ainsi que pour les familles qui rechercheraient quelqu’un. C’est beaucoup plus efficace que l’ancien système qui était un peu archaïque avec un secrétariat et des encodages manuscrits et les systèmes informatiques n’étaient pas encore développés sur une grande échelle".
Le système BITS ne sera activé que lors de catastrophes majeures, celles pour lesquelles il faut une coordination de plusieurs services. A terme, les hôpitaux et les services de secours, dans tout le pays, utiliseront cette plateforme unique. Normalement, pour le début de l’année prochaine.