Il y a 6 mois, Namur lançait sa scan-car imitant du même coup des villes comme Liège, Charleroi ou encore Bruxelles. Pour rappel, ces véhicules équipés de caméras peuvent contrôler de façon automatique le stationnement. Aujourd’hui, le bilan est plutôt positif : en moyenne près de 5000 véhicules sont scannés chaque jour. Dans un peu moins d’un cas sur dix, une redevance est dressée ; c’est trois fois plus qu’avant l’arrivée de la scan-car. Cela permet à la ville d’augmenter ses recettes mais les autorités namuroises avaient surtout un autre objectif : libérer du stationnement dans les zones payantes à proximité des commerces mais aussi dans les zones bleues. Les habitants se plaignaient souvent de ne pas trouver de parking dans leur rue, les places étant occupées par des automobilistes qui n’hésitaient pas à changer régulièrement leur disque dans des zones où ils ne sont pas censés rester plus de 3h. Désormais ça n’est plus possible. " Le bilan est plutôt positif ", souligne Steve Carpentier le responsable des agents en charge du contrôle du stationnement. " Nous avons eu des retours de riverains plutôt satisfaits. Comme nous passons deux fois sur la journée, il n’est plus possible de contourner les règles. Les automobilistes n’ont pas le choix et doivent bouger dans d’autres rues, ce qui libère du stationnement ! "
En 6 mois, la scan-car a aussi permis d’enregistrer de précieuses données qui pourront servir dans le futur pour optimiser l’offre de stationnement dans les rues de Namur.