Avec des épisodes de 30 à 40 minutes, son podcast s'est vite élargi à une gamme de sujets plus divers.
Récemment, elle a enregistré une interview avec Noorindah Iskandar, écrivaine qui a perdu sa mère d'un cancer du sein. La mère de l'écrivaine, une musulmane dévote, a longtemps caché sa maladie par honte, par peur des médecins et pour épargner sa famille. Elle a tenté de se soigner avec de l'eau bénite et n'a reçu un diagnostic de cancer que 4 jours avant sa mort.
Dans le podcast, elle dispense des conseils aux femmes sur la façon de détecter une possible tumeur. Pour Noorindah Iskandar, ces podcasts sont d'une importance vitale pour "développer la connaissance sur des questions qui sont souvent balayées sous le tapis à Singapour".
"Si l'on ouvre la conversation sur ces sujets tabous, les femmes se sentent moins seules et elles comprennent que ce n'est pas quelque chose de honteux."
Dans l'un de ses podcasts les plus populaires, Nicole Lim raconte ses expériences de masturbation, ce qui a choqué son audience et ses amis. "Quand j'ai réussi à parler ouvertement de mes expériences sexuelles, ça m'a libérée, c'était une émancipation", dit-elle. Par rapport aux Occidentaux, "on est beaucoup plus réservés sur le sexe, on n'en parle pas".
Dans un autre épisode, elle interviewe un gynécologue, qui répond à des questions courantes sur les maladies sexuellement transmissibles, et une femme qui souffre de verrues génitales.