Tout est assez simple et clair, finalement. Le 31 octobre, Mozart écrit à son père qu’il arrive à Linz et qu’il va se mettre à composer une symphonie, laquelle est créée le 4 novembre – de la même année, donc – ce qui veut dire que si on compte correctement, sur nos doigts, il l’aura écrite en à peine quatre jours. Inutile de dire que cette symphonie - et plus encore - son processus de création appartiennent aux mystères insondables de l’histoire de la musique ; nombre d’observateurs soulignant avec perspicacité qu’un copiste un peu doué, disposant de quatre jours, aurait déjà eu du mal à la retranscrire, cette trente-sixième symphonie. Au tour de force calendaire, s’ajoute une partition qui – elle – n’a rien de bâclée ; c’est de l’immense Mozart, avec ce sens du dialogue entre les bois et les cordes, cette volubilité, ce souffle opératique qui balaie les premières mesures de l’œuvre et, aussi, quelques belles audaces polyphoniques.
Avec : Martine Dumont-Mergeay (La Libre Belgique), Ayrton Desimpelaere (Crescendo) et Pierre-Jean Tribot (essayiste)
Mozart : Symphonie No.36 en Ut majeur K425

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20 nov. 2015 à 13:31 - mise à jour 20 nov. 2015 à 13:31•
1 min
Par De Rijck Camille- PARTAGER
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