Dans le cadre du projet APPORT (Aide à la Préparation des Plans Opérationnels des Risques Transfrontaliers), un grand exercice a été réalisé avec les services de secours de Mouscron, Courtrai et du Nord de la France. Le scénario était assez simple : un accident de la circulation s’est produit à Mouscron et les services de la Ville sont donc intervenus. "Mais ensuite, un deuxième accident a eu lieu juste derrière le premier. Les Mouscronnois nous ont donc appelés en renfort", explique le commandant français Dominique Jacques, un des directeurs de l’exercice. C’est ensuite un troisième accident qui s’est ajouté. "Nous avons alors testé le DLE, la mise en place d’un binôme, composé d’un pompier belge et d’un pompier français, qui évalue les moyens les plus adaptés à mettre en place."
Cet exercice a été mis au point pour tester les décisions qui doivent être prises entre les différents services de secours en cas de catastrophe. "On teste tout ce à quoi on a pensé. On regarde si ça fonctionne, s’il y a des choses à améliorer au cas où un jour un événement de grande ampleur se passe sur notre zone", précise le capitaine Philippe Haumont, l’autre directeur de l’exercice.
En tout, 250 personnes ont participé à l’exercice : pompiers, ambulanciers et policiers belges et français. Mais aussi des figurants pour jouer les blessés. "C’était vraiment impressionnant. J’étais dans une voiture accidentée. Les pompiers ont dû me désincarcérer. C’était un peu paniquant, mais les hommes des services de secours étaient vraiment gentils et m’ont rassurée", raconte Vanessa étudiante en troisième année d’infirmière.
Au terme de l’exercice, les différents acteurs semblaient satisfaits du déroulement de la journée. "Cela se passe vraiment bien", ont ainsi précisé les deux directeurs de l’exercice.
Sarah Libbrecht
