Moteurs MotoGP

Moto 2 : Barry Baltus à l’aube d’une grande saison ?

© – Rafa Marrodan/Fieten Olie Racing GP/Zelos

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Par Gérald Wery

C’est le seul pilote belge en championnat du monde. Troisième saison dans l’antichambre du Moto GP pour le jeune namurois de 18 ans. Celle de l’éclosion ? Ses tests hivernaux sans cesse dans le top 10 permettent d’y croire. Ses premières séances d’essai à Portimao le confirment: 14ème, 13ème et puis 6ème en FP3. Barry est directement qualifié en Q2!

Barry Baltus constamment dans le top 10 depuis le début des tests de pre-saison !
Barry Baltus constamment dans le top 10 depuis le début des tests de pre-saison ! © Rafa Marrodan/Fieten Olie Racing GP/Zelos

Barry Baltus " Nous avons effectué une très bonne présaison avec cinq journées de roulage, dont deux à Jerez et trois à Portimao. J’ai de bonnes sensations avec la nouvelle moto et je me sens très bien dans l’équipe. Nous avons pulvérisé mon record personnel à Portimao, ce qui est bon signe ! Il faut maintenant continuer sur cette lancée et garder les pieds sur terre, car ce ne sont que des tests. Rien n’est fait mais je suis confiant avant la première course de la saison. "
Le championnat du monde Moto2 2023 de Barry Baltus débute ce week-end par le Grand Prix du Portugal, à Portimao. Le pilote de Waret L’Evêque dans le Namurois y entamera sa troisième saison d’affilée dans la catégorie intermédiaire, celle qui précède la classe MotoGP. La bonne nouvelle, c’est que la moto de Barry sera dotée du nouveau châssis Kalex 2023. Une configuration qui pourrait lui permettre de se battre aux avant-postes cette saison.

Nouveau châssis 2023 qui semble donner satisfaction à Barry !
Nouveau châssis 2023 qui semble donner satisfaction à Barry ! © Rafa Marrodan/Fieten Olie Racing GP/Zelos

Didier de Radigues est optimiste après une trêve hivernale intense et productive. Barry s’est préparé physiquement et mentalement, avant d’effectuer deux tests à Jerez et à Portimao en mars. Il a signé le huitième meilleur temps sur le circuit portugais, sans cesse au contact du peloton de tête. Et ça c’est nouveau et plutôt enthousiasmant !

" On peut s’attendre à une belle, très belle saison même pour Barry, explique Didier de Radigues ! Il est très motivé et en confiance suite à de beaux essais cet hiver. Tout est positif. On peut s’attendre à une super saison. Je trouve aussi qu’il est aujourd’hui dans un bon état d’esprit. Ça s’explique par plusieurs choses. D’abord, il connaît bien son team. Il est bien intégré. Il connaît bien aussi sa catégorie et ses points faibles (un manque de maturité, trop vite influencé par les autres et donc une tendance à prendre une roue pour faire un chrono). Il a compris qu’il doit travailler seul et s’occuper de lui loin des autres. Il a le talent mais les saisons précédentes, son talent était étouffé à force d’être impressionné par les autres. Il a fait une belle progression sur lui-même et est plus ouvert aux conseils."

"Et puis l’autre facteur positif cette année, c’est qu’il dispose de la même moto que les autres et non plus une machine avec un an de retard comme l’an dernier. Il passe d’une moto 2021 à une version 2023. Pour lui, c’est une grosse évolution. Il sent qu’il a tout pour réussir."

"Quand j’ai débuté dans la catégorie équivalente dans années 80 (250cc et 350cc), j’avais 20 ans et Barry va avoir 19 ans en mai. La grande différence c’est que j’avais 16 ans quand j’ai commencé la moto alors que Barry est sur une moto depuis l’âge de 3 ans !"

Rentré deux fois dans le top-10 l’année dernière, le pilote Black Knights de 18 ans avait marqué un total de 30 points, un nouveau record pour un pilote de son équipe en Moto2. Il visera à faire encore mieux en 2023.

La saison 2023 est prévue pour être la plus longue de l’histoire, avec 21 Grands Prix à disputer. Elle commencera par deux courses en deux semaines : la première à Portimao (Portugal) le 26 mars, la seconde à Termas de Río Hondo (Argentine) le 2 avril. Les pilotes resteront ensuite sur le continent américain et rouleront à Austin (États-Unis) le 16 avril, avant de rentrer en Europe pour courir à Jerez (Espagne) le 1er mai.



 

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