Mosimann : "Le fait d’aller en famille d’accueil a changé ma vie"

Si Mosimann est profondément engagé dans Viva for Life, c’est parce que lui a vécu dans la pauvreté étant enfant. Il a notamment été placé en famille d’accueil.

"Les personnes qui m’encadraient à cette époque-là m’ont beaucoup aidé. Ce n’était pas facile tous les jours mais en même temps j’y trouve une certaine sérénité dans l’amour que j’ai pu recevoir. J’étais très proche de ma maman et le fait d’aller en famille d’accueil, même pour un séjour très court, cela a changé ma vie. Je me souviens que les associations à l’époque étaient extrêmement présentes. C’est pour cela que quand on me demande de prêter main-forte à des causes comme Viva for life je dis toujours oui parce qu’évidemment cela me touche et je trouve que c’est nécessaire" raconte-t-il.

Mosimann adresse d’ailleurs un message universel :

Ce dont on parle un peu moins aujourd’hui c’est qu’il y a malheureusement plus de gens dans la précarité mais aussi des gens qui n’auraient jamais pensé se retrouver dans cette situation. Il ne faut pas avoir peur d’aller voir les associations, ce n’est pas une honte.

Pour Mosimann, un exutoire personnel comme la musique ou le sport est une solution. L’artiste se confie d’ailleurs sur sa jeunesse dans la chanson Outside The Box, du même titre que son nouvel EP, un disque qui annonce un projet de renouveau chez le DJ et producteur franco-suisse.

Mosimann a profité de son passage pour gratifier l’opération d’une interprétation de son single Jeannine Ganaye, qui raconte l’histoire des retrouvailles entre cette Française et le soldat américain Tony Robbins, rencontrés en 1944, séparés après la guerre et qui se sont retrouvés plus de 70 ans après. Le DJ et producteur a proposé une version inédite en duo avec Lubiana, la chanteuse belgo-camerounaise et talent de la première saison de The Voice Belgique venue accompagnée de son instrument fétiche, la kora.