L’Union Saint-Gilloise a arraché un point sur la pelouse de l’Antwerp et peut toujours rêver du titre. Un partage arraché à dix contre onze qui pourrait peser lourd dans la balance au décompte final. Anthony Moris est revenu sur la rencontre et le mental affiché par son équipe au micro d’Eleven : "Les miracles existent quand tu y crois. Je l’ai dit à la mi-temps, le match n’est pas fini. Il y a encore eu cette abnégation qui nous est propre. Encore plus quand on se retrouve à dix et ce point est largement mérité".
Ce dimanche, c’est tout un groupe qui est allé chercher un point et il a fallu faire face à beaucoup d’adversité au Bosuil : "Celui qui n’est pas motivé par ce genre de rencontre, il n’a pas à jouer au football de haut niveau. En tout cas, c’est une bonne dose d’adrénaline. Je suis content de le faire, encore plus ici. Il se passe toujours des choses un peu bizarres. Tu es mené 1-0, on est à dix et puis les ballons disparaissent. Tu reçois des bouteilles, on connaît le public ici. On ne voulait absolument pas les voir fêter le titre devant nous".
Le Luxembourgeois a été décisif en fin de match avec un arrêt dans le temps additionnel qui a permis à l’Union de conserver le point du partage : "Je suis là pour ça aussi. Je me devais de le faire pour l’équipe parce qu’il y a eu une grosse débauche d’énergie. C’est ma façon de leur rendre tout le travail qui a été fait. Je suis fier de faire partie de cette équipe".
Si le point était nécessaire pour rester dans la course au titre, il ne garantit pas à l’Union de terminer championne : "Aujourd’hui, on n’a rien, c’est l’Antwerp qui a son sort entre les mains. Ça nous permet de rester vivants. J’avais dit que ça allait se jouer à la dernière journée. On y est. Il faudra faire le travail à domicile contre Bruges qui revient en forme. Ça va être une semaine cruciale. Il va falloir faire le travail à la maison et compter sur un coup de pouce du destin".