Les Syriens on en entend beaucoup parler à la radio, à la télé... mais ici à Mons, on n'en voit pas beaucoup
Des clients passent la porte, curieux. "C'est la première fois que je viens, je connais la Syrie, j'y suis allé une fois. Un voyage magnifique", explique ce Montois. La discussion s'engage, entre le client et les deux frères. "C'est souvent comme ça", glisse Yaman. "Les gens veulent savoir notre histoire, c'est toujours un peu les mêmes questions. Vous savez, les Syriens on en entend beaucoup parler à la radio, à la télé... mais ici à Mons, on n'en voit pas beaucoup. Et des Syriens qui ouvrent un restaurant c'est quelque chose de nouveau."
La nouveauté, voilà justement ce que recherche cette autre cliente. L'origine des "patrons" n'a pas d'importance, pour elle. Ce qu'elle veut, c'est "du goût, des épices, du fromage... tout ce que j'aime. Donc j'essaye. Ça change, non ?" Ça change, oui, attention aux olives qui ne sont pas pour tous les palais.
L'assortiment de "bouchées" est assez vaste, et c'est voulu. "Plus il y a de choses, plus on va plaire à des clients différents, c'est le but", explique Amir. "On fait du salé, des petits farcis au fromage, aux épinards, à la viande. Des falafels. Mais aussi du sucré. Des bakklavas, des milkshakes, des desserts au fromage. Du houmous. Beaucoup de choses, et tout est fait maison".