Ce sont des petites boîtes à chaussure placées dans les toilettes de l’université de Mons. A l’intérieur : des tampons et des serviettes hygiéniques. Le tout en libre-service.
L’initiative vient du collectif féministe montois "Les Nouvelles Antigone". Après avoir mené un sondage au sein de l’université, ses membres ont constaté que beaucoup d’étudiantes étaient dans la précarité. Et pour elles, les protections hygiéniques représentent un budget important tous les mois. "Pour certaines, cela revient à 50 euros par mois, explique Zoé Marlier, l’une des membres du collectif. La moyenne se situe à 10€, ce qui fait 120€ par an. Dans un budget d’étudiant, ça compte."
"Malheureusement beaucoup de femmes doivent renoncer à certaines choses à cause de ça. Alors qu’elles pourraient avec cet argent manger mieux ou s’offrir une sortie", renchérit Oriane Auclair, une autre membre des Nouvelles Antigone.
Récemment, la Belgique a réduit la TVA à 6% sur les protections hygiéniques. Mais pour ces étudiantes, il faudrait aller un pas plus loin et viser la gratuité.