C'est un acteur qu'on n'a pas encore entendu dans le débat sur la mobilité dans le Bois de la cambre. Les Cliniques de l'Europe sont inquiètes du projet de fermeture partielle du bois à la circulation automobile, que défend la Ville de Bruxelles, et auquel s'oppose farouchement la commune d'Uccle.
Uccle trouve donc un allié de choix dans ce débat, avec la sortie du bois, ce mardi, du groupe hospitalier qui gère les sites de Saint-Elisabeth à Uccle et Saint-Michel à Etterbeek.
Si elles s'inquiètent pour la mobilité de leur personnel, les Cliniques de l'Europe invoquent principalement la santé de leurs patients transportés en urgence.
"Une ambulance aura beau rouler toutes sirènes hurlantes, elle sera tout aussi bloquée qu'un autre véhicule, par exemple, sur une Chaussée de la Hulpe bondée et à l'arrêt", écrit la direction dans un communiqué. Citant notamment les cas d'AVC et d'infarctus, les Cliniques de l'Europe rappellent que chaque minute compte lors d'une intervention urgente.
A lire aussi : Le Bois de la Cambre, 160 ans d'existence et un rapport très compliqué à la voiture
"Tant pour les patients que pour les médecins, la mobilité et l'accès rapide à un site hospitalier sont cruciaux", conclut Paule Denoël, chef de service des urgences.
La direction des Cliniques de l'Europe espère que leur avis sera pris en compte, alors qu'une nouvelle réunion entre la Ville de Bruxelles et les autorités uccloises se profile cette semaine, normalement mercredi matin.