"Une journée ensoleillée qui commençait bien : un charmant éboueur m’aide à sortir mon vélo de la maison, petit temps de midi avec ma fille balade à la Lande avec mon amie et en sortant de chez elle à vélo, je tente de rejoindre la route embouteillée en direction du parc de la Boverie, et là, je me fais agresser sur le trottoir par un malabar malotru d’une cinquantaine d’années, qui me fait tomber de mon vélo, me donne des coups dans les côtes, je perds mes lunettes, il me pousse, me hurle dessus en me traitant de sale cycliste. Probablement une côte froissée ou cassée, et mon vélo qui fait un drôle de bruit. L’agressivité en ville devient insupportable, les conducteurs de voiture excédés par les embouteillages permanents, la rage contre les cyclistes. Dans quel monde on vit ? Comment retrouver un peu de douceur et de bienveillance ? J’ai mal, j’en ai marre."
Ce témoignage a été posté sur Facebook par une cycliste liégeoise fin du mois de septembre. Cherchez quelques minutes et des récits comme celui-ci vous en lirez des dizaines. A l’heure où Liège est défigurée par les travaux du tram et où les embouteillages semblent ne jamais se terminer, les Liégeois sont de plus en plus nombreux à enfourcher leur vélo. Pourtant, une fois les pieds sur les pédales, les ennuis commencent.