Frédéric Janssens a transmis à la RTBF un communiqué estimant que les éléments parus hier dans Le Soir et relayé sur nos antennes mettent en cause " sa probité et son intégrité ". Ces nouvelles révélations pointent un marché public, d’un montant de 2,35 millions d’euros, remporté par une société namuroise pour l’ameublement de la nouvelle Maison des parlementaires à Namur. La société Behrin aurait fait face à une maigre concurrence, l’appel d’offres ayant été taillé sur mesure pour elle.
Nous avons consulté cet appel d’offres, il est bel et bien signé par Frédéric Janssens. Preuve qu’il est un des personnages au cœur de ce dossier.
L’ancien greffier précise quant à lui, "qu’il n’a pas pris part à la réunion du 2 mars 2020 visant à organiser le marché du mobilier de la Maison des parlementaires et n’a dès lors pas signé le procès-verbal de la réunion pas plus qu’il n’en a eu connaissance". Il n’a jamais été mentionné que Frédéric Janssens a participé à cette réunion. Le Soir évoquait la présence "d’agents du greffe". Nos confrères épinglaient cet élément succulent car le PV de la réunion précisait le côté 'touchy' du dossier. "En effet, le mobilier de prestige destiné à la Maison de la présidence pourrait entraîner une controverse médiatique sur l’utilisation de l’argent du contribuable", peut-on lire dans le procès-verbal.