Privé de ses attributions par une décision du collège communal en octobre, l’échevin tubizien Mourad Abdelali (DéFI) a défendu sa cause mercredi devant le Conseil d’État. Et les arguments présentés par son avocate ont apparemment fait mouche. En effet, à l’issue des plaidoiries, l’auditeur du Conseil d’État s’est prononcé pour une suspension de la mesure.
Deux éléments sont mis en avant. D’abord, l’auditeur estime que le délai laissé à Mourad Abdelali pour se défendre était trop court. Trois jours seulement se sont écoulés entre le moment où l’échevin a reçu le recommandé l’informant des intentions du collège et la réunion au cours de laquelle il était invité à venir s’expliquer. L’avocate de Mourad Abdelali avait pourtant demandé au collège de reporter cette réunion à une date ultérieure, pour lui permettre de peaufiner sa défense, mais cela lui avait été refusé. Pour l’auditeur du Conseil d’État, ce refus n’était pas justifié.