Un Hutois a été condamné à 75h de travail et une interdiction de posséder un animal pendant 5 ans pour avoir battu son chat à mort. Gaia estime que la peine aurait pu être plus dure. Pour avoir tué un chat, ce n’est pas suffisant ?
En avril dernier, une vidéo montrait un homme dégager son chat de chez lui à coups de pied. L’animal, qui avait réussi à se réfugier sous une voiture, succombait à ses blessures quelques minutes plus tard. Poursuivi au tribunal pour ces faits, le Hutois auteur des coups a été condamné à une peine de travail de 75h ainsi qu’une interdiction de détenir un animal pour les cinq prochaines années. Gaia, qui s’était constituée partie civile, estime que la peine aurait pu être plus dure et que l’interdiction est virtuelle n’étant pas vérifiée dans les faits.
Pour avoir tué un chat, ce n’est pas une peine suffisante ? C'est la question que l'on vous posait ce matin dans "C'est vous qui le dites".
À ce propos, pour Michel de Wemmel, le maître n'a pas droit à une seconde chance : "Ce genre d'individus ne doit plus jamais posséder un animal. À partir du moment où on fait de tels actes, il prouve quelle mentalité il a, sa façon d'être... Dans ce cas-là, il n'y a pas de deuxième chance. Si cette personne l'a fait, il recommencera. C'est le genre d'individus qui, quand il aura un problème, se défoulera sur un animal qui ne peut pas se défendre et ses bas instincts vont remonter à la surface. Comme disait votre journaliste Sacha, c'est la loi. Malheureusement il n'a pas plus de 75 heures. Je lui en donnerais plus... C'est tuer gratuitement. Il n'a aucune excuse dans son geste. S'il n'aime pas l'animal, soit il peut le donner à quelqu'un pour son bien être, soit aller le déposer à la SPA. Ma peine idéale, c'est qu'il ne puisse plus jamais détenir un animal chez lui et deuxièmement une peine minimum de 150 heures pour essayer de faire comprendre que son attitude est inexcusable (...) Si on veut se débarrasser d'un animal, il y a d'autres moyens que de le faire en le tuant".