Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a annoncé jeudi que la maison mère allait désormais s’appeler Meta, pour mieux représenter toutes ses activités mais le nom des différents réseaux restera inchangé.
Le fondateur du géant des technologies, accusé de faire passer les profits avant les humains par une lanceuse d’alerte et de nombreux élus, a choisi "meta" – "au-delà" en grec ancien – pour montrer qu’il y a "toujours plus à construire". Meta regroupera donc les réseaux sociaux Facebook et Instagram, les messageries Messenger et Whatsapp, ainsi que les lunettes de réalité virtuelle Oculus.
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"Meta" fait également référence au metaverse, un "méta-univers" virtuel où l'on peut évoluer librement avec son avatar, un peu à la manière du monde virtuel de Ready Player One (le roman d'Ernest Cline, adapté en film par Steven Spielberg), et que Facebook projette de développer aux côtés de grands acteurs du jeu vidéo, comme Tencent (Fortnite). Ce terme "metaverse" provient d’un roman fondateur de la science-fiction cyberpunk, le "Samurai Virtuel" (Snow Crash), écrit par Neal Stephenson début des années 90.
"Nous avons beaucoup appris en nous confrontant à de nombreux problèmes", a déclaré le créateur de Facebook, jugeant qu'il est désormais temps de tirer les leçons pour "construire le prochain chapitre". Cette annonce a été faite au terme d'une heure et demie de présentation du "metaverse". Selon lui, le métaverse représente l'avenir de l'internet, après les ordinateurs et les téléphones portables, auquel le public aura accès pour interagir, travailler ou se divertir via les technologies (lunettes de réalité augmentée, casques de réalité virtuelle, etc.). Le metaverse est donc présenté comme le futur des connections sociales via le numérique, via les réalités virtuelles et augmentées.