Le gouvernement fédéral a présenté ce mardi son plan de mesures en faveur des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexes, la communauté LGBTQI +. La date n’a pas été choisie au hasard puisque ce 17 mai est la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Pour en parler, Jean-François Cannoot, coordinateur général de la Rainbow House à Bruxelles, était l’invité de La Première.
Aujourd’hui, en 2022, la société est encore très binaire ?
Jean-François Cannoot : "Oui, c’est constaté. C’est vécu par les personnes non-binaires aux genres fluides, mais aussi par des institutions comme la Cour constitutionnelle. Dans le cadre de certaines lois prises, celle-ci a estimé qu’il y avait discrimination, qu’il fallait y remédier et sortir de cette binarité. Il faut encore prendre des mesures pour favoriser l’épanouissement des personnes intersexes, notamment des personnes trans aussi. Il y a encore énormément à faire. En Belgique, on est dans le haut des classements. Mais tout n’est pas affaire de classement."