Ce plan est destiné à atteindre l'équilibre financier en 2023 et à améliorer le fonctionnement de l'entreprise. En effet, de 2019 à 2021, le chiffre d'affaires a fortement baissé tandis que l'on constate une amélioration en 2022 ainsi qu'une hausse en 2023. Malgré cela, sans mesures, la FN Herstal sera toujours en déficit en 2022 et 2023. Parmi les raisons invoquées, il y a la conjoncture économique (coûts de l'énergie et des matières premières) qui n'est pas la même pour tous les concurrents de l'entreprise sur le marché international.
Le plan présenté aux syndicats prévoit des mesures structurelles et conjoncturelles. "Au niveau structurel, il n'y a pas de licenciement collectif qui soit envisagé mais bien un nouveau plan de prépensions, la non-reconduction d'un certain nombre de contrats à durée déterminée et la diminution du nombre de consultants. Y figurent également une réflexion au sein des différents départements afin d'améliorer le fonctionnement ainsi que la révision des conditions salariales pour les personnes qui rejoindraient l'entreprise en 2023", a précisé vendredi le porte-parole de la FN Herstal.
Celui-ci ajoute qu'il s'agirait, au niveau conjoncturel, de recourir au chômage économique partiel et temporaire pour l'ensemble du personnel afin que chacun contribue à l'effort.
A première vue, sachant que ces mesures doivent encore faire l'objet de discussions avec les syndicats, une centaine d'emplois, sur les 1500 que compte la FN Herstal, serait impactée.