Au cimetière de Neuville-en-Condroz, plus de la moitié des tombes ont été adoptées par des parrains et marraines. Parfois, ceux-ci arrivent même à entrer en contact avec les familles américaines. " Le fils de l’aviateur que je parraine habite à San Bernardino, en Californie ", raconte Jean-Paul Mercier. "Malheureusement il n’a jamais eu l’occasion de venir jusqu’ici et aujourd’hui, sa santé l’en empêche. Il compte sur moi pour honorer la mémoire de son papa."
A Neuville-en Condroz, la moitié des tombes adoptées
La sentinelle de mémoire peut choisir une sépulture au hasard, celle d’un soldat inconnu ou celle d’un militaire en particulier, parce qu’il ressent une connexion particulière avec celui-ci. Certains se tournent vers un soldat qui a participé à la libération de leur village, d’autres vers un militaire qui partageait la même date d’anniversaire.