Ce n’est pas la première fois qu’une star parle de son trauma lié à une fausse couche, un peu plus tôt cette année, c’est la mannequin Chrissy Teigen qui partageait sa "douleur profonde" après sa perte douloureuse.
"Perdre un enfant signifie porter un chagrin presque insupportable, vécu par beaucoup mais dont peu de gens parlent", a-t-elle déclaré. En effet, environ 10% de toutes les grossesses se terminent par une fausse couche, selon l’American College of Obstetricians and Gynecologists, un chiffre auquel Meghan fait référence dans son article. Selon les chiffres belges, jusqu’à un cinquième des femmes perdront un bébé au cours de leur grossesse. Mais de nombreuses femmes hésitent à parler de leur expérience avec leur employeur, leurs collègues ou amis, par honte ou par peur de la discrimination.
Le sujet reste malheureusement tabou et empêche de nombreuses familles qui vivent ce trauma de pouvoir le digérer de la manière la plus saine qui soit.
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"Malgré le caractère commun stupéfiant de cette douleur, la conversation reste taboue, criblée de honte (injustifiée) et perpétuant un cycle de deuil solitaire", a écrit Meghan.
Étant donné que près de 80% des fausses couches surviennent au cours du premier trimestre, la tradition veut que les femmes gardent leur grossesse privée jusqu’à ce qu’elles soient au moins à 12 semaines.