Meghan Markle se confie sur sa fausse couche

Meghan Markle se confie sur sa fausse couche

© Chris Jackson - Getty Images

Dans un article pour le New York Times, la duchesse a écrit qu’elle "avait ressenti une crampe aiguë" en changeant la couche de son premier enfant, Archie Harrison Mountbatten-Windsor, qu’elle avait eu avec son mari le prince Harry en 2019.

"Je suis tombée au sol avec lui dans mes bras, fredonnant une berceuse pour nous garder tous les deux calmes, la mélodie joyeuse contrastant fortement avec mon sentiment que quelque chose n’allait pas", a écrit Meghan.

"Je savais, en serrant mon premier-né, que je perdais mon deuxième."

La difficulté de perdre son enfant dans son ventre

L’ancienne actrice et membre de la famille royale britannique a décrit la difficulté de perdre son deuxième enfant : "Je suis allongé dans un lit d’hôpital, tenant la main de mon mari. J’ai senti la moiteur de sa paume et j’ai embrassé ses jointures, humides de nos deux larmes. En regardant les murs blancs et froids, mes yeux se sont vitrés. J’ai essayé d’imaginer comment nous allions guérir", écrit-elle.

La fausse couche, un sujet encore tabou

Ce n’est pas la première fois qu’une star parle de son trauma lié à une fausse couche, un peu plus tôt cette année, c’est la mannequin Chrissy Teigen qui partageait sa "douleur profonde" après sa perte douloureuse.

"Perdre un enfant signifie porter un chagrin presque insupportable, vécu par beaucoup mais dont peu de gens parlent", a-t-elle déclaré. En effet, environ 10% de toutes les grossesses se terminent par une fausse couche, selon l’American College of Obstetricians and Gynecologists, un chiffre auquel Meghan fait référence dans son article. Selon les chiffres belges, jusqu’à un cinquième des femmes perdront un bébé au cours de leur grossesse. Mais de nombreuses femmes hésitent à parler de leur expérience avec leur employeur, leurs collègues ou amis, par honte ou par peur de la discrimination.

Le sujet reste malheureusement tabou et empêche de nombreuses familles qui vivent ce trauma de pouvoir le digérer de la manière la plus saine qui soit.


Lire aussi : Les fausses couches à répétition : un anticorps pourrait les expliquer


"Malgré le caractère commun stupéfiant de cette douleur, la conversation reste taboue, criblée de honte (injustifiée) et perpétuant un cycle de deuil solitaire", a écrit Meghan.

Étant donné que près de 80% des fausses couches surviennent au cours du premier trimestre, la tradition veut que les femmes gardent leur grossesse privée jusqu’à ce qu’elles soient au moins à 12 semaines.

Meghan Markle se confie sur sa fausse couche
Meghan Markle se confie sur sa fausse couche © Chris Jackson - Getty Images

Un sujet tabou dont les femmes parlent néanmoins de plus en plus et ce notamment à travers les réseaux sociaux, les blogs et autres vlogs. Un moyen efficace de partager son expérience et sa douleur pour que les femmes ne se sentent plus seules face à cette situation où la honte prime souvent.

La duchesse, qui a des ancêtres esclaves, conclut, après avoir évoqué les élections américaines : "aussi éloignés que nous soyons physiquement, la vérité est que nous sommes plus connectés que jamais à cause de tout ce que nous avons enduré individuellement et collectivement cette année".

Une source proche de la duchesse a confirmé à la BBC que la duchesse était actuellement en bonne santé et que le couple voulait parler de ce qui s’était passé en juillet, se rendant compte de la fréquence des fausses couches.

Un porte-parole du palais de Buckingham a déclaré : "C’est une question profondément personnelle sur laquelle nous ne ferons aucun commentaire."

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