La Chine se prépare à recevoir des milliers d’athlètes pour les Jeux Olympiques d’hiver en février prochain. Après la saga Djokovic en Australie, les craintes de situations complexes à traiter naissent petit à petit. Mais les choses semblent assez claires pour les personnes non-vaccinées. Il leur faudra respecter une quarantaine stricte de 21 jours avant de pouvoir concourir dans leur discipline respective. Ce sera le cas de Patrizia Kummer, snowboardeuse suisse médaillée d’or en géant parallèle aux Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi.
Bien loin des considérations approximatives qui entourent actuellement l’Open d’Australie, les règles sont claires pour la Chine. Seules les conditions d’isolement des rares athlètes participant sans avoir été vaccinés sont encore floues. Ils ignorent notamment s’ils pourront avoir accès à des infrastructures sportives ou pas.
Une situation qui ne réjouit pas la sportive, mais elle s’y plie malgré tout : “C’est une décision que j’ai prise en mon âme et conscience pour le bien de mon corps, confie-t-elle. Je suis prête à effectuer une quarantaine, sachant que je ne peux pas changer les règles.” "Je respecte les règles des autorités et du CIO […] Je me concentre pleinement sur mes objectifs sportifs aux JO de Pékin. Je ne peux rien influencer d’autre."
Ce qui rend les choses plus compliquées, c’est que de nombreux athlètes tentent encore actuellement de décrocher leur sélection pour ces JO 2022. C’est le cas de Kummer, qui n’a pas l’autorisation de participer à toutes les compétitions en fonction des pays dans lesquels elles se déroulent vu qu’elle ne possède pas de parcours vaccinal complet. Pas évident donc, mais la sportive assume pleinement les conséquences de sa décision personnelle.