C’est le couteau suisse du double champion en titre : placez-le en 6, en 8 ou en 10, il vous livre la marchandise, propre et ponctuelle. Encore double buteur dimanche passé contre Charleroi, il évoque Roland Duchâtelet, le rôle de leader, Miralem Sulejmani, la finition, les Diables Rouges, son passé d’attaquant, Jan Vertonghen, la grinta, Noa Lang, la concurrence et Theo Bongonda. Mais aussi le VAR, Alfred Schreuder, l’architecture, Christian Eriksen, les cours d’Espagnol, Romelu Lukaku, l’usure inconsciente, Dejan Veljkovic, les blessures et Daniel Cruz. Et surtout… les tacles par derrière du Philippe Clément joueur. Mats Rits passe " Sur le Gril ".
Poli, ponctuel, curieux et humble : le Mats Rits qui vous accueille au Centre d’Entraînement du Club Bruges à Westkapelle (Knokke) est à l’image du marathonien qui mange les kilomètres dans l’entrejeu flandrien. Du moins quand il est aligné comme titulaire…
" Par définition, et comme n’importe quel joueur, je ne suis pas d’accord avec le coach quand il me met sur le banc. Quand je monte sur le terrain, quel que soit mon statut, je me donne toujours à 110%. Mais je n’ai aucun souci avec la concurrence : je donne tout ce que j’ai… mais comme n’importe quel joueur, je fais des mauvais matches, je fais des erreurs, je prends de mauvaises décisions. Donc le coach a peut-être des raisons de ne pas être content de moi : je suis ouvert à la critique, alors on discute… Mais très calmement et très poliment, hein : je ne suis pas le genre de joueur à mettre le feu ou à aller au clash ! Du coup, ça me donne l’occasion de m’améliorer… " (clin d’œil)