Jous : "Ce n’est pas de ce Final Four qu’on l’apprend mais les Diables ne peuvent plus être assimilés à des favoris pour la Coupe du monde. Ils l’étaient pour la dernière et encore pour le dernier Euro, mais plus maintenant. Nous sommes moins forts qu’en 2018, contrairement à ce que Martinez martèle. La seule surprise que nous pourrions créer au Qatar viendra d’un remaniement et d’un rajeunissement de l’équipe. Ce n’est pas toujours dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes."
Brouzakis : "C’est une question compliquée : Eden Hazard aura un an de plus, la défense aussi. A mon sens, il n’y a plus que De Bruyne, Lukaku et Courtois qu’on peut considérer comme des joueurs de classe mondiale. Ils peuvent viser une demi-finale grand maximum. Leur heure, hélas, est passée."
Meulewaeter : "Il faut s’y résoudre : les Diables ne seront plus les favoris de la Coupe du monde, dans un an à Doha. En qualité pure, de nombreuses nations auront des meilleurs arguments à présenter. Les Diables peuvent s’y rendre en routiniers roublards et doivent avant tout viser un quart de finale, avant de rêver de mieux. Depuis 2014, ils sont la seule nation européenne à y être systématiquement, lors de chaque tournoi. Une bien maigre consolation, certes, mais une preuve de constance inouïe pour un si petit pays du football."