(Quasi) Tout en haut des buteurs de Pro-League, c’est le dauphin de Paul Onuachu : 14 pions pour le géant de Genk, 13 pour lui. Dans la lignée des François Sterchele, Hamdi Harbaoui et Thomas Henry, il perpétue la tradition des voleurs de goals louvanistes. Il évoque David Villa, la météo belge, Tadej Pogacar, les duels de D1A, Marc Brys, des insultes en espagnol et Christian Burgess. Mais aussi le tiki-taka, Gary Kasparov, la capacité à cadrer, Luka Modric, les primes de but, Alberto Contador, les Play-Offs 2 et Thibaut Courtois. Et bien sûr… les puzzles 6.000 pièces ! Mario Gonzalez passe " Sur Le Gril ".
Zéro degré, jeudi, au thermomètre du Complexe d’Heverlee. Pendant que le coach d’OHL Marc Brys préface le duel de ce samedi soir contre l’Union Saint-Gilloise (20h45 au Parc Duden), Mario Gonzalez Guttiérez sort de la collation de midi et s’installe dans la cantine locale pour s’épancher sur ses premiers mois en Belgique. Le buteur louvaniste crève l’écran : réserviste en début de saison, il colle aujourd’hui aux basques du Taureau Doré Paul Onuachu.
" Le football belge, pour être honnête, je ne connaissais pas… mais le froid oui ! " commence l’Espagnol, en prêt de Braga, dans un français quasi parfait. " Je suis originaire de Burgos, et cette semaine, il a aussi neigé chez moi. Mais ça ne me dérange pas, je m’adapte : j’ai toujours été ouvert aux aventures. Je ne connaissais rien de Louvain mais je suis très content ici. J’ai appris le français lors de ma saison à Clermont, en Ligue 2 française, puis le portugais à Burgos… et ces derniers mois, je me suis même mis à l’anglais. Quand on est joueur de foot, on visite plusieurs pays et il faut en profiter : ces langues me serviront toute ma vie. En Belgique, la mentalité est plus froide et plus sérieuse mais c’est lié au climat. À Villareal ou à Ténériffe, où j’ai joué, c’est facile de rigoler et de mettre la musique quand il fait 25° toute l’année ! "