Marilyn Manson se rend à la police pour un incident mineur survenu en 2019

Marilyn Manson

© Axelle/Bauer-Griffin/FilmMagic

Le chanteur s’est rendu à la police de Los Angeles ce 2 juillet pour répondre à un mandat d’arrêt prononcé contre lui il y a deux ans.

Il avait en effet craché sur une caméraman lors d’un concert à Gilford, New Hampshire et ce dernier s’était ensuite plaint à la police.

Dans un communiqué émis à l’époque des faits par l’avocat de Manson, Howard King, on pouvait lire : "Chaque personne qui assiste à un concert de Marilyn Manson sait qu’il est provocant sur scène, surtout face à une caméra."

"Cette plainte pour infraction mineure a été introduite après que la caméraman de la salle nous a réclamé plus de 35.000$ car elle avait reçu un peu de crachats sur son bras pendant le concert. Nous avons demandé des preuves d’éventuels dommages mais nous n’avons jamais reçu de réponses."

"Ce procès est ridicule, mais nous tenons à coopérer avec les autorités comme nous l’avons toujours fait."

Le magazine People rapporte qu’après s’être rendu à la police vendredi dernier, Marilyn Manson a directement payé sa caution pour être libéré. Les autorités ont expliqué "être satisfaites de la décision de Mr Warner [de son vrai nom] de répondre au mandat d’arrêt qui courrait depuis 2019 contre lui".

Marilyn Manson et Evan Rachel Wood
Marilyn Manson et Evan Rachel Wood © Eric Charbonneau/WireImage for Disney Pictures

Après Rachel Wood, Esmé Bianco, Ashley Walters et une troisième personne qui souhaite rester anonyme, c’est le mannequin Ashley Morgan Smithline - qui s’était déjà manifestée auparavant – qui porte officiellement plainte contre le chanteur.

Elle accuse Brian Hugh Warner, de son vrai nom, d’agression sexuelle, d’infliction intentionnelle de troubles émotifs, de traite d’êtres humains et d’emprisonnement illégal, entre autres comportements abusifs.

Elle expliquait en mai que Manson l’aurait violée, coupée et enfermée dans une pièce vitrée et insonorisée, qu’il appelait "la chambre des mauvaises filles". Elle précise également, qu’outre un lavage de cerveau qui aurait duré deux ans, Manson lui répétait sans cesse que "vous ne pouvez pas violer quelqu’un dont vous êtes amoureux".

Elle ajoute qu’il abusait d’elle lorsqu’elle était inconsciente et parfois attachée et qu’il avait inscrit ses initiales dans sa cuisse avec un couteau portant l’insigne nazie.

Dans le procès qui paraît aujourd’hui, on peut lire qu' "à travers ses abus physiques, psychologiques et verbaux, Mr Warner exerçait un control total sur Mrs Smithline, à tel point qu’elle s’est sentie complètement impuissante et manipulée."

"Mrs Smithline était obligée de regarder des scènes de films où l’on voyait des gens se suicider de manière atroce et de la pornographie infantile. C’était si intense que Mrs Smithline s’est demandé si Mr Warner voulait qu’elle mette fin à ses jours. Encore une fois, ce comportement intentionnel était motivé par les désirs sexuels de Mr Warner."

L’intégralité du procès est à lire sur le site Classic Rock.

Un porte-parole du chanteur avait déjà nié les accusations de la jeune femme, écrivant : "Il y a tellement de mensonges dans ses affirmations que nous ne saurions pas par où commencer pour y répondre", que cette relation n’a pas couru de 2010 à 2012, mais seulement 2 semaines. Marilyn Manson aurait contacté la plaignante lors de l’été 2010 pour discuter d’un rôle dans un film.

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