Marie-Christine Barrault est née à Paris le 21 mars 1944. L’adolescente entame des études supérieures de Lettres avant d’entrer au cours Simon en 1963 puis au Conservatoire d’Art dramatique. Son oncle metteur en scène , Jean-Louis Barrault et le chorégraphe Maurice Béjart la destinent au théâtre. Il la dirigent dans la pièce de Nathalie Sarraute, " Le silence et le mensonge " et dans " La tentation de Saint-Antoine " et " Messe pour le temps présent " de Béjart. Au grand dam de son tonton, Marie-Christine fait ses premiers pas au cinéma en 1969, dans le film d’Eric Rohmer, " Ma nuit chez Maud ". Elle incarne une petite provinciale catholique qui par crainte d’une nouvelle déconvenue sentimentale avec un homme marié tarde à nouer des liens avec Jean-Louis, ingénieur incarné par Jean-Louis Trintignant. Le pitch donne envie de visionner le long métrage et confère à l’actrice, l’image d’une jeune femme bien rangée. C’est pour faire mentir ce cliché qu’à 25 ans, Marie-Christine pose pour le magazine "Lui " et accepte le rôle d’une mère odieuse dans le film de José Pinheiro, " Les mots pour le dire " avec Nicole Garcia et plus tard, celui d’une villageoise vulgaire et idiote dans " Un amour en Allemagne " d’Andrzej Wajda. En 1970, elle donne la réplique à Pierre Richard dans " le distrait ". En 1975, elle connaît la consécration avec son rôle de Marthe dans " Cousin, cousine " de Jean-Charles Tacchella aux côtés de Victor Lanoux et Guy Marchand. Le film qui remporte un énorme succès, surtout aux Etats-Unis, lui vaut une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice. Elle retrouve Eric Rohmer, le réalisateur avec lequel elle est entrée dans le 7ème art pour " L’amour l’après-midi " et " Perceval le Gallois ".