Le tribunal a reconnu "ne pas disposer d'assez d'éléments pour démontrer l'existence des fautes" que le CRIOC imputait à son directeur pour justifier son licenciement. Le jugement remonte au mois de décembre.
Le 16 décembre 2014, deux ans après son licenciement, après la décision du tribunal du travail de Bruxelles, Marc Vandercammen avait en effet tout lieu de se réjouir : "La décision du tribunal consiste à dire que le CRIOC n’a pas respecté les règles légales en matière de licenciement et, d’autre part, le conseil d’administration du CRIOC me reprochait toute une série de choses. Et là le tribunal a déclaré clairement : il n’y a pas de reproche à faire, rien n’a été démontré par le CRIOC", indique-t-il.
Victoire morale
Marc Vandercammen parle de "victoire morale". Son seul regret est l'annonce il y a quelques jours de la fermeture du CRIOC, poursuit-il : "Depuis mon départ, et je n’y ferai pas une relation de cause à effet, le CRIOC n’a plus rien fait en termes de communication et d’action. Donc, au bout d’un certain temps, le gouvernement fédéral s’interroge sur le sens de subsidier encore un organisme qui ne fait rien, je peux le comprendre. Malheureusement, ça pose quand même des problèmes sur l’action que menait cet organisme. Il n’y a personne qui me remplace aujourd’hui."
Invité du 13 heures de la RTBF ce vendredi, il explique qu'il avait connaissance de la décision depuis décembre, il souhaitait garder son devoir de réserve, et n'avait pas voulu bousculer le CRIOC.