Le ministère iranien des Affaires Étrangères a fustigé une résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU instaurant une commission d’enquête internationale sur la répression des manifestations en Iran.
Dans un communiqué publié jeudi soir, il souligne que la République islamique d’Iran était opposée à cette réunion spéciale de l’instance onusienne, dont il "rejette totalement" la résolution, votée le jour même. Le texte, présenté par l’Allemagne et l’Islande, a été adopté jeudi par 25 oui, 6 non et 16 abstentions, lors d’une réunion d’urgence du Conseil des droits de l’homme à Genève.
Le ministère iranien assure que son pays "a déjà formé une commission nationale d’enquête composée d’experts juridiques, avec la participation de représentants indépendants". Il considère donc "que la formation de tout nouveau mécanisme pour examiner les incidents de ces deux derniers mois en Iran est inutile et représente une violation de la souveraineté nationale du pays, et il ne reconnaît pas la mission assignée à cet égard".