A l'appel des trois syndicats en front commun, entre 50 et 100 personnes ont manifesté jeudi de 10h30 à 12h30 place Surlet de Chokier à Bruxelles, sous les fenêtres du cabinet de la ministre Valérie Glatiny, en charge de l'Aide à la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elles réclament deux jours de congé supplémentaires pour les travailleurs et travailleuses de l'Aide à la jeunesse, avec embauches compensatoires. Ils seraient financés sur base des trois millions débloqués pour le secteur dans le cadre de négociations sur la revalorisation du non marchand.
"Le gouvernement nous a tourné le dos", "2 jours de congé maintenant parce que nous le valons bien !" étaient largement repris comme slogans pour cette mobilisation.Des actions de grève ont de plus pris place au sein des différents services pour protester contre le refus de la ministre d'accéder à la demande des travailleurs et travailleuses.
Une délégation a été reçue. Les syndicats ont apprécié que la ministre ait pris le temps de longuement s'entretenir avec elle. "Je pense que rien n'est plus fort que la parole" du personnel, a déclaré Nathalie Lionnet, secrétaire fédérale Setca, à la sortie de la rencontre.
Valérie Glatigny a offert un jour de congé à tous et un second aux plus de 45 ans, tout en augmentant les normes d'encadrement des services résidentiels généraux, des centres qui apportent une aide aux jeunes et aux familles en difficulté. Le personnel et les organisations syndicales vont analyser cette proposition.
"La ministre et les membres de son cabinet nous ont rappelé la nécessité d'atterrir rapidement dans le dossier au risque de perdre le budget", a remarqué Stéphanie Parmentier, secrétaire nationale CNE.