Classique et efficace, " Manhattan Lockdown " a plus d’un atout dans sa manche, dont celui de s’attacher autant aux flics qu’aux voyous.
Côté force de l’ordre, le film s’ouvre sur un flash-back où l’on découvre Andre Davis enfant à l’enterrement de son père, un policier mort dans l’exercice de ses fonctions… une fin tragique qui décidera le jeune homme à suivre les traces de son père. Devenu policier, ce sens du devoir, cette exigence morale et cette rectitude reçus en héritage ont fait de lui un homme à la gâchette facile qui ne fait guère de quartier… ce qui n’est pas toujours du goût de sa hiérarchie.
En attendant cette efficacité et cette radicalité tombent à pic. Avec lui ces deux voleurs vont être rapidement coincés et l’affaire sera ainsi vite classée… ce qui en arrange plus d’un. Sauf que André Davis ne pense pas qu’avec son flingue, il pense aussi avec sa tête… ce qui va en contrarier plus d’un !
Côté voyous : s’ils " travaillent " ensemble en confiance, il n’y a pas plus différents que Ray et Michael. L’un est une tête brulée du genre nerveux, quand l’autre semble plus posé, plus en retrait. Ce qui devait être, pour Ray et Michael, un petit braquage s’avère rapidement être bien autre chose …