Des congés forcés pour une partie du personnel du groupe INNO. Voici quelques jours, la direction a annoncé recourir au chômage temporaire pour une partie du personnel et ce jusqu’à fin juin comme le permettent les mesures gouvernementales prises pour faire face à la crise sanitaire.
Un coup dur pour le personnel même si ce chômage temporaire est en partie compensé.
"Depuis lundi, 50% du personnel de vente essentiellement (hors hôtesses des marques) est donc confronté à ce chômage temporaire. Côté cadres, chefs de rayon, premières vendeuses, le chômage temporaire frappe 25% et même les directeurs y sont soumis", explique Ghislaine Marie, déléguée CNE Liège. Cette mesure frappe les 16 magasins du groupe et la centrale, même si certains centres urbains sont plus touchés que d’autres : "c’est certain qu’avec les travaux en général et ceux du tram, les difficultés d’accès au centre-ville, à Liège, ça n’arrange rien", ajoute la déléguée, "à Bruxelles, rue Neuve, il y a aussi moins de passage et c’est aussi un problème de mobilité." Côté syndical, on reste serein et optimiste : "ici on a des collègues qui ont fait toute leur carrière ici. On a confiance. Et puis on ne ferme aucun magasin, on ne parle pas de licenciement comme parfois ailleurs".